Le régime fiscal

Le régime locatif

- Le barème de l’impôt sur le revenu :
Le taux d’imposition des sept tranches du barème de l’impôt sur le revenu 2005 ne changent pas. En revanche, les tranches ont été relevées de 1,8 %.
A noter : à compter de l’imposition des revenus 2006 (déclaration en 2007) :
Ø Le nombre de tranches d’imposition a été ramené de 7 à 5.
Ø Les taux d’imposition seront fixés à 5,5 % pour le plus faible et à 40 % pour le taux marginal supérieur d’imposition.
Ø L’abattement de 20 % cesse de s’appliquer aux salaires et pensions. Il s' intégre dans le barème de l’IR.

L’impôt de solidarité sur la fortune

- Le champ d’application :
Ø Personnes physiques domiciliées en France :
Sont soumises à l’ISF, les personnes physiques dont la valeur nette taxable du patrimoine imposable (déduction faite du passif) excède 750 000 € au 01/01/2006. La majoration de 10 % des cotisations d’ISF est intégrée dans le barème. Le patrimoine imposable comprend tous les bien (sauf exonérations) situés en France ou à l’étranger : immeuble bâtis ou non bâtis, meubles (meubles meublant, objets mobiliers, voitures, bateaux, bijoux……….), fonds de commerce, parts sociales ou valeurs mobilières, comptes bancaires, créances….
-Sont notamment exonérés :
Ø Les biens professionnels, sous certaines conditions.
Ø Les objets d’antiquité, d’art ou de collection (originaux ou de plus de 100 ans d’âge).
Ø Les droits de la propriété littéraire ou artistique
Ø Les droits de la propriété industrielle.
Ø La valeur de capitalisation des rentes viagères assimilées à des retraites.
Ø Les rentes et indemnités perçues en réparation d’un préjudice corporel.
Ø Les parts de groupements forestiers et les parts de groupement fonciers agricoles pour les ¾ de leur valeur, sous certaines conditions.
Ø Personnes physiques domiciliées hors de France :
Elles ne sont imposables que sur leurs biens situés en France.
Ø Evaluation du patrimoine
La valeur servant de base à l’impôt est la valeur vénale réelle des biens au 1er janvier de l’année d’imposition.

Les modalités d’imposition

Ø Principe
Patrimoine imposable du foyer fiscal : l’assiette de l’impôt est constituée par la valeur nette su patrimoine du foyer, celle-ci étant égal à l’évaluation du patrimoine taxable au 1er janvier de l’année d’imposition diminuée du montant des dettes existantes à la même date, sur les biens imposables :
Ø Capital restant dû des emprunts et des intérêts non encore réglés
Ø Factures non encore acquittées
Ø Impôts
Ø Déclaration et paiement
La déclaration annuelle doit être faite au plus tard le 15 juin de l’année en cours. L’impôt est payable au comptant au moment du dépôt de la déclaration.
Ø Calcul de l’impôt
Pour 2006, les taux d’imposition restent inchangés.

Location nue (non meublée)

Ø Le régime général Les revenus nets fonciers sont imposés dans le cadre de l’impôt sur les revenus des personnes physiques. Ils supportent par ailleurs des prélèvements sociaux d’un montant global de 11 % :
Ø 2,3 % au titre du prélèvement social ;
Ø 8,2 % au titre de la Contribution Sociale Généralisée ( CGS )
Ø 0,5 % au titre de la contribution au Remboursement de la dette sociale (CRDS)
Le montant de ces revenus nets fonciers résulte de la soustraction entre les revenus bruts fonciers (les loyers) et les charges foncières suivantes :
Ø Les frais de gestion, fixé à 20€ par local ;
Ø Les frais de rémunération des gardes et concierges, les honoraires et commissions versés à un tiers pour la gestion des immeubles ;
Ø Les travaux d’amélioration, d’entretien et de réparation ;
Ø Les intérêts et frais des emprunts contractés pour l’acquisition ou la réalisation de travaux, sans limitation de plafond ni de durée.
Ø La taxe foncière sur les propriétés bâties et les taxes annexes à cet impôt ;
Ø Le montant réel des primes d’assurance.
Si la différence obtenue entre les loyers et les charges foncières est négative, il y a création d’un déficit foncier. Pour la partie du déficit ne provenant pas des intérêts d’emprunt, le contribuable peut déduire de son revenu global jusqu’à 10 700 € par an. La fraction supérieure à cette limite ainsi que celle correspondant aux intérêts d’emprunt sont déductible des seules revenus fonciers des dix années suivantes.
Le déficit est déductible du revenu à condition que le logement soit loué pour une durée minimale de 3 ans à compter de la première année d’imposition.
Ø Le régime du micro-foncier
Le régime du micro-foncier est applicable d’office à tout les bailleurs dont les revenus sont inférieurs à 15 000 € par an (ils peuvent néanmoins y renoncer). Ce régime s’applique également aux détenteurs de parts de sociétés des personnes non soumises à l’impôt sur les sociétés (SCI, SCPI,…), qui par ailleurs louent à titre personnel des immeubles nus, à condition que la somme des loyers bruts perçus à titre personnel et de la quote part des recettes de la société leur revenant, n’excéde pas 15 000 €. Ils bénéficient alors de deux avantages dans le cadre de ce régime :
Ø Un abattement forfaitaire de 30 % à compter de l’imposition des revenus de 2006( il était de 40 % auparavant) pour déterminer pour déterminer leur revenu net foncier qu’ils intègrent à l’ensemble de leurs revenus imposables
Ø Une simplification de leurs formalités de déclaration : il suffit d’indiquer le montant global des loyers perçus (hors charges réclamées aux locataires) sur les déclarations de revenus habituelles. En effet, ils n’ont pas peur, pour faire leur déclaration, à utiliser l’imprimé spécial 2044 et à y joindre de justificatifs.
EXEMPLE :
Pauline et Pierre D…. achètent à crédit un quatre pièces en province qu’ils louent 650 € par mois .La première année, ils font réaliser des travaux d’amélioration pour 3000 €.
Ils ont contracté un emprunt, au titre duquel ils peuvent déduire la 1ére année 3353 € d’intérêts.
S’ils choisissent d’opter pour le régime du micro-foncier, leur revenu foncier net s’établira comme suit :
Revenu foncier brut : 650€ X 12 = 7 800 €
-Abattement forfaitaire de 30 % : 7 800 € X 30 % = 2 340 €
Soit un revenu foncier net de 5 460 € qu’ils intégreront à leur revenu imposable.
En contrepartie, ils ne peuvent plus déduire, pour leur montant réel, les dépenses qu’ils font pour leur logement : travaux, taxe foncière, intérêts d’emprunts…
Les contribuables placés de plein droit sous le régime du micro-foncier peuvent néanmoins opter pour le régime réel d’imposition. L’option s’applique alors obligatoirement pour une période de 3 ans, renouvelable ensuite tacitement, sauf renonciation.

Location en meublé

En tant qu’activité commerciale, elle est imposable au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non des revenus fonciers, ceci en fonction des régimes d’imposition prévus par la loi.
· Le régime des micro-entreprises en cas de recettes de moins de 76 300 € (loyers bruts annuels)
Il s’applique aux loueurs dont les recettes locatives ne dépassent pas 76 300 € et qui n’ont pas opté pour le régime réel (avec paiement de la TVA). Ceci avec les avantages suivants :
Ø Un abattement fiscal de 68 % à compter de l’imposition des revenus 2006 (il était de 72 % auparavant).Les loueurs ne sont donc imposés que de 32 % de leurs revenus locatifs. Par ailleurs, leurs loyers ne relèvent pas de la TVA.
Ø Des formalités réduites .
Les contribuables relevant de ce régime portent directement le montant de leur chiffre d’affaires annuel sur leur déclaration de revenus habituelle. Le bénéfice net imposable est calculé par l’administration fiscale sur la base de l’abattement de 68 %.Ils son par ailleurs dispensés de produire un bilan et un compte de résultat. En revanche, ils doivent tenir un registre présentant leurs achats de biens et de services et un livre-journal présentant le délai de leurs recettes locatives.
REMARQUE :
Le loueur en meublé professionnel bénéficie, en plus de la possibilité de reporter ses déficits sur son revenu global (et non pas seulement sur ses autres activités locatives soumises aux BIC).de plusieurs avantages :
Ø Un abattement de 20 % sur les bénéfices provenant de la location à condition d’être imposable sur le revenu et d’adhérer à un centre de gestion agréé
Ø Un régime d’imposition des plus values plus avantageux (exonération après 5 ans sous certaines conditions)
Ø Une exonération d’ISF de leur meublé, celui-ci était considéré comme un bien professionnel.
Rappelons que pour bénéficier du statut de loueur professionnel, celui-ci doit réaliser plus de 23 000€ TTC de recettes ou tirer de son activité locative plus de 50 % des revenus professionnels du foyer fiscal et doit être inscrit au registre du commerce.

Le régime du bénéfice réel simplifié en cas de recettes de 76 300 € à 763 000 €

Il s’applique aux loueurs dont les recettes sont supérieures ou égales à 76 300 €, ainsi qu’aux contribuable optant pour ce régime qui leur permet des déficits déductibles de leurs revenus.Cette option est irrévocable pendant 5 ans, période pendant laquelle ils bénéficieront toujours de la franchise de TVA. Dans ce régime, le bénéfice imposable est constitué par la différence entre les recettes locatives perçus et les charges correspondant à cette activité (charges de copropriété, travaux d’entretien ou de réparation, intérêts d’emprunts…..).
Ils donnent lieu à :
Ø Une possibilité d’imputation des déficits éventuels qui varie selon le statut de loueur professionnel ou non. Le loueur professionnel peut déduire ses déficits de l’ensemble de ces revenus. Le loueur non professionnel ne peut déduire ses déficits que des bénéfices retirés de ses activités locatives au cours des 5 années suivantes :
-Des formalités plus complexes que pour la micro-entreprise doivent etre notamment fournies à l’administration fiscale :
Ø Un bilan et un compte de résultat simplifié
Ø Un tableau des immobilisations, des amortissements et des éléments soumis au régime fiscal des plus values et des moins values
Ø Un relevé des provisions, des amortissements dérogatoires et des déficits portables.
!! Attention !!
La transformation d’appartements vides en meublés nécessite un changement d’affectation des locaux dans les villes de plus de 10 000 habitants et donc une autorisation administrative (sauf dans les stations balnéaires, climatiques ou thermales classées). Enfin, professionnel ou non, le loueur devra s’acquitter des impôts locaux.
Remarque :
Sont exonérés d’impôt sur le revenu :
Ø La location d’une partie de la résidence principale lorsque les pièces louées constituent pour le locataire en meublé sa résidence principale et que le prix de location est fixé dans la limite du raisonnable
Ø Les revenus d’une chambre d’hôte s’ils sont inférieurs à 760 € par an.

Le régime du bénéfice réel normal

Il est :
Ø Applicable sur option, si les revenus locatifs bruts annuels sont compris entre 76 300 et 763 000 €.
Ø Obligatoire, si les revenus sont supérieurs à 763 000 €
Les possibilités de déduction applicable sont les mêmes que pour le régime du bénéfice réel simplifié mais avec l’obligation d’une déclaration plus détaillée.

Les réductions d’impôt pour les travaux

Ø UNE TVA REDUITE à 5,5 % SUR LA PLUPART DES TRAVAUX
cette baisse s’applique sur les factures émises jusqu’au 31/12/2010 Qui en bénéficie ?
Toutes les personnes qui font réaliser des travaux dans un logement, qu’il soit occupé ou non : propriétaires, locataires, sociétés civiles immobilières, syndicats de copropriétaire pour les travaux et les prestations de service effectués dans les parties commune d’un immeuble collectif.

QUELLES SONT LES CONDITIONS ?

Les travaux doivent être effectués exclusivement par une entreprise :
Ø Dans les locaux à usage d’habitation (maisons, appartements) achevés depuis plus de deux ans, qu’il s’agisse d’une résidence principale, secondaire ou locative
Ø Dans les dépendances usuelles de ces locaux : loggias, balcons, terrains, caves, garages privatifs attenant ou proche de l’habitation.

QUELS SONT LES TRAVAUX CONCERNES ?

Il s’agit des travaux d’amélioration (par exemple d’isolation thermique), de transformation (conversion d’un grenier en chambre d’enfant…), d’aménagement, de gros entretien (ravalement, toiture…). Sont également inclus les travaux de réfection d’une allée privative ou l’aménagement des voies d’accès principales à l’habitation (construction de caniveaux, éclairage d’une allée, construction de marches…).
En revanche, les travaux de reconstruction ou d’agrandissement sont exclus, meme s’ils sont effectués sur une habitation affectée par un sinistre. C’est le cas par exemple de l’édification d’un garage, d’une véranda, d’une terrasse ou encore la surélévation d’une maison, il en est de meme pour les espaces verts, les piscines, tennis… qui restent soumis a la TVA au taux normal de 19, 60 %.

REMARQUE

Les travaux d’urgence effectués dans des immeubles quelle que soit leur date d’achèvement bénéficient aussi de cette réduction même s’ils donnent lieu à une indemnisation par une compagnie d’assurance :
Ø Travaux de plomberie en cas de fuite
Ø Travaux de serrurerie en cas d’effraction
Ø Remplacement d’une porte ou d’une baie vitrée endommagée a la suite d’un accident ou d’un cambriolage
Ø Réfection d’une toiture ou d’une façade suite à un sinistre…

Qu’en EST-IL POUR LES LOGEMENTS QUI SONT EN PARTIE À usage professionnel ?

Les locaux dont au moins la moitié de la surface est affectée à l’habitation profitent de la TVA réduite sur la totalité des travaux. En ce qui concerne les parties communes d’un immeuble à usage mixte, le taux réduit de la TVA s’applique dés lors que les locaux sur lesquels sont déterminés les millièmes de copropriété sont affectés à plus de 50 % à l’habitation. Dans le cas ou l’habitation est minoritaire dans l’immeuble, des taux de TVA différents s’appliqueront à la facture hors taxe au prorata des millièmes de chaque type de local.

QUELLES SONT LES PRESTATIONS DE TRAVAUX CONCERNES ?

Il s’agit :
Ø De la main d’œuvre
Ø Des matières premières : briques, ciment, béton, carrelage, moquette…
Ø De certains équipements mis en œuvre lors des travaux, à condition qu’ils soient facturés par l’entreprise qui les réalise : placards et éléments de cuisine ou de salle de bains qui s’encastrent ou s’incorporent au bâti, appareils sanitaires (baignoires, bacs à douche, lavabos, mélangeurs…), appareils de chauffage installés dans une maison individuelle (chaudières, radiateurs, chauffe-eau…), équipements électriques (tableaux, compteurs…), systèmes d’ouverture (portes, clôtures, volets…), équipement de sécurité (alarmes, digicodes…), équipements divers (antennes, gouttières…).
Ces prestations ne comprennent pas :
Ø Les achats directs de matières premières et fournitures effectuées par les personnes qui font faire les travaux
Ø Les équipements individuels comme les appartements électroménagers, les lampes, les meubles qui ne s’encastrent pas ou ne s’incorporent pas au bâti (éléments de cuisine, de salle de bains, de bibliothèque, miroirs…..)les équipements de chauffage mobile, convecteurs…)
Ø Les gros équipements pour immeubles collectifs comme les chaudières et les cuves à fuel d’immeuble ainsi que les ascenseurs
Ø Les gros appareils sanitaires : jacuzzi, sauna
Ø Les piscines, les installations sportives, l’entretien des espaces verts…

LES CREDITS D’IMPOT

A compter de l’imposition des revenus de 2005, deux dispositifs d’aides à l’équipement de l’habitation principale sont désormais prévus :
Ø Un premier crédit d’impôt en faveur du développement durable et des économies d’énergie
Ø Un second crédit d’impôt en faveur de l’aide aux personnes agées ou handicapées.

BENEFICIAIRES

Les contribuables (propriétaires, locataires, SCI) qui effectuent des dépenses dans leur résidence principale située en France. Selon les dépenses, le logement doit être neuf ou achevé depuis plus de deux ans.

LE CREDIT D’IMPOT EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DES ECONOMIES D’ENERGIE

Il s’applique :
Ø Aux dépenses d’acquisition de chaudières à basse température réalisées dans un logement achevé depuis plus de deux ans. Le crédit d’impôt est égal à 15 % du montant des dépenses.
Ø Aux dépenses d’acquisition de chaudières a condensation, de matériaux d’isolation thermique (volets, doubles vitrages…), d’appareil de régulation de chauffage (système permettant le réglage automatique ou manuel et la programmation des équipements de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire) réalisées dans un logement achevé depuis plus de deux ans. Le crédit d’impôt est égal à 25 % du montant des dépenses.
Pour les dépenses de cette nature payées à compter du 01/01/2006 et jusqu’au 31/12/2009, le taux du crédit d’impôt est porté à 40% à la double condition :
Ø Que ces équipements et matériaux soient installés dans un logement achevé avant le 01/01/1997
Ø Que les dépenses soient réalisées au plus tard le 31/12 de la 2éme année suivant celle de l’acquisition du logement, que cette acquisition soit faite à titre onéreux ou à titre gratuit. Pour bénéficier de cette majoration du taux de crédit d’impôt, le contribuable devra justifier de l’ancienneté du logement et de sa date d’acquisition.
Ø Aux dépenses d’acquisition d’équipements d’énergie renouvelable (panneaux solaires, éoliennes…) et de pompes à chaleur réalisées dans un logement acquis neuf ou achevé entre le 01/01/2005 et le 31/12/2009.Ces équipements doivent répondre à des critères de performances définis par arrêté. Le crédit d’impôt est égal à 40% du montant des dépenses. Pour les dépenses payées à compter du 01/01/2006, le taux est porté à 50%.
Ces dépenses ne peuvent donner lieu au crédit d’impôt que si les appareils sont fournis par l’entreprise qui en assure l’installation.
Les équipements de confort (saunas, hammams, inserts de cheminées) sont exclus du bénéfice du crédit d’impôt.
Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut excéder, pour la période du 01/01/2005 au 31/12/2009, la somme de 8000 € pour une personne seule et de 16 000 € pour un couple soumis à une imposition commune. Ce plafond est majoré de 400€ pour la première personne à charge, de 500€ pour le deuxième enfant et 600 € par enfant à partir du 3éme.

LE CREDIT D’IMPOT EN FAVEUR DE L’AIDE A L’EQUIPEMENT DES PERSONNES

Il s’applique :
Ø Aux dépenses d’installation ou de remplacement spécialement conçus pour les personnes âgées ou handicapées (mécanisme de sécurité et d’accessibilité, équipements sanitaires adaptés…), réalisées dans un logement neuf ou achevé. Le crédit d’impôt est égal à 25 % du montant des dépenses.
Ø Aux dépenses d’acquisition d’ascenseurs électriques à traction réalisées dans un logement achevé depuis plus de deux ans. Le crédit d’impôt est égal à 15 % du montant des dépenses.
Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut excéder, pour la période du 01/01/2005 au 31/12/2009, la somme de 5000€ pour une personne seule et de 10 000 € pour un couple soumis à une imposition commune. Ce plafond est majoré de 400€ pour la première personne à charge, de 500 € pour le second enfant et 600 € par enfant à partir du troisième.
Ces dépenses ne peuvent donner lieu au crédit d’impôt que si les appareils sont fournis par l’entreprise qui en assure l’installation. LE CAS PARTICULIER DES DEMEURES HISTORIQUES
Une catégorie de biens classés ou inscrits à l’ISMH (Inventaire Supplémentaires des Monuments Historiques) peut bénéficier de l’aide de l’état et d’avantages fiscaux à condition que leur protection et leur protection et leur restauration respectent certaines règles. Tous les travaux de restauration, de réparation ou de modification, doivent obtenir l’accord de la direction générale des affaires culturelles et être suivis par un architecte des monuments historiques ou des batiments de France.
A cette catégorie de biens historiques s’ajoutent des immeubles qui ne sont ni inscrits ni classsés, mais qui présentent des qualitésartistiques ou qui ont appartenu à un personnage célébre.
Les propriétaires de ces monuments historiques peuvent profiter d’aides importantes de l’état (leur montant couvre en moyenne 40 % des dépenses), des collectivités territoriales, voire de l’Europe. En outre, selon les conditions d’exploitation et d’habitation du bien, ils peuvent bénéficier de l’un des trois régimes de ou d’imputation fiscale des revenus fonciers.
Ø Le propriétaire vit dans sa résidence Historique et tire des recettes provenant de son domaine :
-Les charges foncières se rapportant à la partie de l’immeuble dont le propriétaire se réserve la disposition sont imputables sur le revenu global.
-les autres charges sont prises en compte pour la détermination du revenu net foncier qui en cas de déficit, sera imputable sans limitation de montant sur le revenu global.
Ø Le propriétaire n’habite pas son domaine mais l’exploite (par exemple en le louant) et l’ouvre au public :
La totalité des charges foncières peut être imputée sur le revenu foncier. S’il en ressort un déficit, celui-ci est imputable sans limitation de montant, ni restriction relative aux intérêts d’emprunt sur le revenu global après compensation avec d’autres revenus fonciers éventuels.
Ø Le propriétaire réside dans son domaine et ne l’ouvre pas au public :
Les charges foncières ne sont admises en déduction du revenu global que pour 50 %.

REMARQUE :

Les propriétés de monuments historiques ouverts au public peuvent déduire pour leur montant réel les primes d’assurance se rapportant aux locaux visités.
S’ils perçoivent des recettes imposables dans la catégorie des revenus fonciers, les primes d’assurance sont déductibles des revenus fonciers.
S’ils ne perçoivent aucun revenu, les primes d’assurance sont déductibles du revenu global.

LES IMPOTS LOCAUX ET TAXES ASSIMILEES

Les impôts locaux sont dus pour l’année entière par celui qui est propriétaire ou occupant au 1er janvier de l’année d’imposition.
Ils comportent une taxe fonciére sur les propriétés bâties, une taxe d’habitation, des taxes assimilées à ces impôts directs et parfois des impôts
spécifiques. POUR UNE RESIDENCE PRINCIPALE
POUR UNE RESIDENCE SECONDAIRE
TAXE FONCIERE SUR LES PROPRIETES BATIES(1)
Calculée sur la base du revenu cadastral de l’immeuble, multiplié par les taux fixés par les collectivités locales. Ces taux sont variables au niveau au niveau du département et de la commune.
Calculée sur la base du revenue cadastrale de l’immeuble, multiplié par les taux fixés par les collectivités locales. Ces taux sont variables au niveau du département et de la commune.

TAXE D’HABITATION(2)

Calculée sur la base de la valeur locative cadastrale de l’immeuble (après abattement pour charges de famille), multipliée par les taux fixés par les collectivités territoriales.
Calculée sur la base de la valeur locative cadastrale de l’immeuble (sans abattement), multipliée par les taux fixés par les collectivités territoriales.

TAXES ASSIMILEES AUX IMPOTS DIRECTS LOCAUX(2)

Taxe spéciale d’équipement
Taxe d’enlèvement des ordures ménagères
Taxe de balayage
Taxe spéciale d’équipement
Taxe d’enlèvement des ordures ménagères
Taxe de balayage
(1)Taxe que doit payer le propriétaire (2) Taxes que doit payer l’occupant du logement (propriétaire ou locataire)
Si elles ne sont pas exonérées de taxe foncière pour leur habitation principale, les personnes aux revenus modestes et âgées de plus de 65 ans au 1er janvier de l’année d’imposition bénéficient d’un dégrèvement d’office de 100 €.
En outre, les personnes âgées ou handicapées dont les ressources sont faibles peuvent obtenir sous certaines conditions des exonérations de ces taxes, voire un dégrèvement total.